lundi, septembre 11, 2006

7.) Et la lumière fut...

Chers lecteurs,

Voici le résultat tant attendu de notre rendez-vous de Vendredi...

Navré, c'est un peu longuet mais j'ai dû faire au mieux car la situation ne se prête pas vraiment à une quelconque erreur de ma part.

Arrivent donc Messieurs Goffinet et Gyger vers 13h dans les locaux du jardin d'enfants absolument pas surpris de notre présence. Un long (3 min) silence de mort s'en est suivi, voilant à peine l'embarras de nos chers invités, en attendant la personne responsable du service du feu.

Avant tout, je me dois de préciser deux choses.

1.) La personne du service du feu était là pour faire son boulot et n'a rien à voir avec ce que je reproche aux deux autres intervenants.

2.) M. Goffinet n'est plus président du Conseil Communal depuis le 1er Juillet 2006 mais y siège toujours en tant que directeur de la sécurité et de l'économie publique. C'est donc le chef de M. Gyger et il était bel et bien Président du conseil Communal pendant la plupart des faits que je dénonce. Donc, l'erreur n'est que minime lorsque je m'adresse à lui dans le chapitre 6.

M. Goffinet commence par expliquer que tout le monde est présent aujourd'hui parce qu'il y aurait eu une erreur de l'administration dans les dates de distribution de diverses autorisations et qu'ils sont donc là afin d'établir un rapport sur la sécurité des lieux...

Afin d'expliquer la situation à la personne responsable du service du feu, je précise que nous sommes tous réunis à cause d'une tentative d'intimidation en représailles à mon blog de la part d'un où plusieurs élus locaux en faisant intervenir M. Gyger (je les pointes les deux) et que ce n'est donc pas une « erreur » de l'administration.

Messieurs Goffinet et Gyger précisent maladroitement qu'ils ne savent pas aller sur internet et qu'ils ne connaissent donc pas mon blog. J'éclate de rire...

Ensuite, lorsque je reviens sur la question plainte, pas plainte où multi plaintes, ils sont incapables de se mettre d'accord. M. Goffinet dit et répète « une plainte », M. Gyger « plusieurs plaintes».

Je leur propose de sortir et de revenir lorsque ils se seront mis d'accord sur ce qu'ils doivent dire. Ils déclinent.

Je leur demande alors qui instruit la plainte qui a été déposée par les parents d'élèves. Là, ils ne savent plus trop qui aurait déposé la plainte il y a un an et nous disent qu'en fait ce n'est pas une plainte mais une dénonciation de danger imminent pour la vie des enfants et que la personne qui l'a enregistrée était en fait le prédécesseur de M. Gyger et qu'il était totalement incompétent...

Je leur fait remarquer que ce qu'ils disent n'a aucun sens et leur demande d'aller au but.

M. Gyger essaie alors de se justifier et je lui rappelle que mettre ses pieds dans mes plates-bandes pour prendre des photos à l'intérieur du jardin d'enfants est une violation patente de mes droits. Il me répond qu'il n'a pas fait ça et que je verrais bien qu'aucune photo ne viendra de cet angle dans son rapport. Je lui fais remarquer que c'est lui qui a pris les photos avec son appareil et que c'est donc une évidence que je n'allais jamais voir cette photo qui prouve qu'il a outrepassé la loi.

Là, M. Gyger nous explique et répète maintes fois que la porte à colombages vitrée est très dangereuse pour la vie des enfants et qu'il allait falloir la changer.


Je lui fait re-remarquer que la porte est là où elle est depuis plus de 11 ans de vie du jardin d'enfants et qu'aucun enfant n'est encore passé au travers. Il m'explique alors que « l'on est jamais trop prudent » et « qu'un accident est si vite arrivé»...

Là, M. Gyger m'explique qu'il à l'oeil (il me fait le geste avec son doigt) et qu'il fait un rapport à chaque fois qu'il trouve un danger quelconque pour les enfants sur le territoire Communal. Je ne manque donc pas de le lui faire répéter (avec le geste) plusieurs fois.

C'est à ce moment là que M. Gyger me parle de ce dernier point, très dangereux lui aussi, en la forme d'une petite marche de 8 cm de haut (rebord) situé 1,25 mètre en avant de cette porte. Il me fait remarquer que les enfants pourraient trébucher et tomber dans la porte. Ce qui est concevable mais mathématiquement peu probable.


Je lui demande alors où sont les ronces dangereuses qu'il cite à plusieurs reprises aux jeunes demoiselles lors de leurs conversations téléphoniques. Or, il advient que ces « ronces » sont en fait des mûriers qui poussent dans le pré attenant. Je lui demande alors si il se fou du monde et il me déclare que l'on ne sait jamais et que cela pourrait être dangereux pour les enfants.

Le rendez-vous se termine après une vingtaine de minutes dans une ambiance électrique.

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Cher Monsieur Goffinet,

Tout d'abord, bravo! Non seulement vous avez été incapable de vous mettre d'accord sur ce que vous deviez nous faire avaler mais vous n'êtes même pas capable d'avoir une attitude qui ne serait pas biaisée envers nous. La moindre des choses aurait été de vous préparer afin de ne pas vous faire passer pour des clowns.

Votre parti pris biaisé n'ayant pour égal que vos capacités restreintes de raisonnement, vous n'avez pas voulu voir qu'il y à en fait un danger largement plus imminent pour la vie de ces enfants.


Ce danger imminent s'appelle arbre, il fait la même hauteur que la demeure du Pontet et se trouve pil poil devant la terrasse où les enfants jouent. Vous passez donc devant tous les jours, et ce, depuis des années.


...

...

Comme vous le voyez, plus mort que mort c'est pas possible et dans le genre dangereux on fait difficilement mieux.

Comme vous le savez aussi très bien, cet arbre est mort suite aux travaux de voirie que la Commune du Colombistan a fait exécuter il y a quelques années. Dès lors, et comme vous le savez tout aussi bien, c'est à la Commune de le faire enlever, de le remplacer et de nous dédommager.

Mais, étant donnée la bonne foi des services Communaux concernés et le fait que la Commune n'a pas d'argent, c'est donc à nous de nous démerder avec la société de construction responsable pour nous faire respecter. Or, vous rêvez en couleur et le savez pertinemment.

D'ailleurs, puisque la Commune n'a pas d'argent, vous expliquerez à vos administrés pourquoi c'est la Commune qui a réglé la facture de cette hérésie de plan spécial.

Cher M. Goffinet, il est donc temps pour vous de démissionner. En effet, vos partis pris et votre attitude constamment biaisée à notre égard ne rendent la situation que plus insupportable. D'ailleurs, n'ayez crainte, vous ne serez bientôt plus le seul membre du Conseil Communal à vous chercher un nouveau passe temps.

D'autre part, pour la forme, la police Communale n'est pas votre milice privée que vous pourriez faire agir à votre gré quand vous n'aimez pas ce que dit ou fait l'un ou l'autre de vos administrés.

Faire intervenir M. Gyger en tant que chef direct l'a placé dans une situation très délicate vis à vis de la loi spécialement venant d'un officier de Police.

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Cher M. Gyger,

Lorsque vous avez rencontré ma Mère Lundi 4 Septembre devant le Pontet, vous étiez sur le cul d'apprendre que le jardin d'enfants était ouvert depuis douze ans.

Considérant votre embarras lors de notre rendez-vous, il est évident que vous vous êtes retrouvé piégé par votre chef et que vous n'avez, dès lors, pas pris la peine de faire votre travail correctement et avec un parti pris trop évident. De la part d'un officier de police, votre attitude dans la gestion de ce dossier est inacceptable.

Un test de la vue chez un ophtalmologue ne suffira pas à convaincre quiconque que vous « avez l'oeil ».

P.S. Comme Messieurs Goffinet et Gyger ne lisent pas mon blog, le danger imminent pour la vie des enfants que représente un arbre mort de chez mort, ne figurera donc biensûr pas dans leur rapport... :-)
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