mercredi, septembre 13, 2006

8.) « Thierry l'frondeur ».

Cher Thierry,

Cela fait maintenant plusieurs mois que vous persistez à faire croire aux locataires de ce merveilleux jardin qu'ils doivent partir parce que les travaux vont commencer.

Or, comme vous le savez pertinemment, nous nous opposons à l'intégralité de votre projet et la loi ne vous autorise pas à commencer quoi que ce soit tant qu'un quelconque permis de construire ou de démolir ne vous ait été attribué.

Faire croire à des personnes âgées, pour certaines cardiaques, qu'elles devront déménager avant l'heure a un fâcheux effet intimidant qui, lors d'une procédure de recours (qui n'est d'ailleurs pas la dernière) biaise leur droit fondamental à l'opposition.

Comme vous faites ce que vous voulez dans notre Commune, j'ai alerté Monsieur le Conseiller D'Etat Fernand Cuche qui est intervenu par e-mail au travers du secrétaire général du département de l'aménagement du territoire.

Cet e-mail daté du 8 Septembre 2006 est adressé au Conseil Communal du Colombistan et ne saurait être plus clair. M. Cuche demande aux autorités locales de « s'assurer que rien n'est engagé sur le terrain du Pontet, tant et aussi longtemps qu'aucun permis de démolir ou de construire n'a été octroyé pour ce secteur ».

En effet, vous ne pouvez pas dire que vous ne saviez pas puisque je l'ai photocopié en 15 exemplaires que j'ai placardé partout autour de la demeure du Pontet ainsi que sur les 2 accès au jardin.


Affiches que vous avez arrachées pour la Xème fois le Mardi 12 Septembre à 17h35 accompagné de la personne à qui vous donniez des instructions pour procéder au début des travaux.

Ca, c'est l'affiche qui a été placardée a plusieurs endroits dans le jardin par la personne en charge de la vente du terrain (Herzog Services) ce même 12 Septembre.


Cette affiche et plus particulièrement son contenu ont une connotation parfaitement illégale étant donné qu'ils nous reste, au mieux, plusieurs mois de bataille contre votre projet.

Je l'ai donc à mon tour arrachée et remplacée par l'affiche avec la copie de l'e-mail de M. Cuche.

Voici l'affiche par laquelle elle a été remplacée le 14 Septembre vers 11h. Soit un peu plus de 3 heures après que j'ai reçu une réponse par e-mail, suite à ma demande de ré-intervention de M. Cuche, afin d'éclaircir plus clairement ce qui était déjà très clair. E-mail sur lequel la Commune du Colombistan était en copie mais pas vous.


Cette fois, le contenu de l'affiche a l'heureuse faculté de ne plus parler de travaux mais tout simplement du fait que "les propriétaires vont reprendre leurs parcelles". Ce qui rend leur "expulsion" à peu près légale si on considère qu'ils n'ont jamais reçu de courrier pour leur signifier leur congé.

Sachant que les opposants réclament la mise sous protection de l'intégralité du jardin et que sa vocation ne peut-être que d'y accueillir des jardins potagers, je ne vois pas l'intérêt de les mettre dehors.

Vous allez être surpris mais, il y a deux semaines, j'ai contacté Mme. Kindermann (l'actuelle propriétaire de la majorité du jardin) dans le home pour personnes âgées en Hollande où elle séjourne depuis plusieurs années. J'ai longuement discuté avec elle de ce projet et elle me disait, elle, à plusieurs reprises, ne pas être au courant que quiconque s'opposait à ces constructions et que pour elle, les travaux devaient commencer "très prochainement".

C'est donc vous qui avez pris cette décision de concert avec "Herzog Services" afin de dissuader les opposants dans leurs démarches.

Donc, votre méthode est peut-être légale mais néanmoins malhonnête dans ces circonstances.
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Cher M. Cuche,

En date du 14 Septembre, lors de la réponse de votre secrétaire général à ma demande de ré-intervention vous m'avez fait part de votre profond mécontentement que j'ai pu "partager" votre e-mail en l'affichant autour du site du Pontet.

Lors de ma réponse ce matin la, je vous ai fait part du fait que je sois navré de ne pas vous avoir consulté avant de le montrer a qui que ce soit. Je pensais sincèrement que cet e-mail n'était pas confidentiel.

Toutefois, dans ces circonstances, je me demande ce que j'aurais dû faire?

Je suis parfaitement au courant de votre position sur l'autonomie Communale mais lorsque celle-ci ne fonctionne pas comme elle devrait, et qu'on laisse des personnes âgées se faire intimider de la sorte, je tente de les rassurer avec les moyens du bord.

Le but n'était donc pas de "divulguer" quoi que ce soit mais bien d'informer ces gens sur leurs droits fondamentaux. Je n'ai pas d'intérêt particulier de vous mettre à dos.

J'ai bien compris que, pour votre département (donc l'Etat), c'est à la Commune d'agir et non pas à vous. Je ne vous recontacterais donc pas à ce sujet avant que je ne vois passer une tronçonneuse, un bulldozer ou une masse dans ce jardin.

Meilleures Salutations,

The flying pig.

lundi, septembre 11, 2006

7.) Et la lumière fut...

Chers lecteurs,

Voici le résultat tant attendu de notre rendez-vous de Vendredi...

Navré, c'est un peu longuet mais j'ai dû faire au mieux car la situation ne se prête pas vraiment à une quelconque erreur de ma part.

Arrivent donc Messieurs Goffinet et Gyger vers 13h dans les locaux du jardin d'enfants absolument pas surpris de notre présence. Un long (3 min) silence de mort s'en est suivi, voilant à peine l'embarras de nos chers invités, en attendant la personne responsable du service du feu.

Avant tout, je me dois de préciser deux choses.

1.) La personne du service du feu était là pour faire son boulot et n'a rien à voir avec ce que je reproche aux deux autres intervenants.

2.) M. Goffinet n'est plus président du Conseil Communal depuis le 1er Juillet 2006 mais y siège toujours en tant que directeur de la sécurité et de l'économie publique. C'est donc le chef de M. Gyger et il était bel et bien Président du conseil Communal pendant la plupart des faits que je dénonce. Donc, l'erreur n'est que minime lorsque je m'adresse à lui dans le chapitre 6.

M. Goffinet commence par expliquer que tout le monde est présent aujourd'hui parce qu'il y aurait eu une erreur de l'administration dans les dates de distribution de diverses autorisations et qu'ils sont donc là afin d'établir un rapport sur la sécurité des lieux...

Afin d'expliquer la situation à la personne responsable du service du feu, je précise que nous sommes tous réunis à cause d'une tentative d'intimidation en représailles à mon blog de la part d'un où plusieurs élus locaux en faisant intervenir M. Gyger (je les pointes les deux) et que ce n'est donc pas une « erreur » de l'administration.

Messieurs Goffinet et Gyger précisent maladroitement qu'ils ne savent pas aller sur internet et qu'ils ne connaissent donc pas mon blog. J'éclate de rire...

Ensuite, lorsque je reviens sur la question plainte, pas plainte où multi plaintes, ils sont incapables de se mettre d'accord. M. Goffinet dit et répète « une plainte », M. Gyger « plusieurs plaintes».

Je leur propose de sortir et de revenir lorsque ils se seront mis d'accord sur ce qu'ils doivent dire. Ils déclinent.

Je leur demande alors qui instruit la plainte qui a été déposée par les parents d'élèves. Là, ils ne savent plus trop qui aurait déposé la plainte il y a un an et nous disent qu'en fait ce n'est pas une plainte mais une dénonciation de danger imminent pour la vie des enfants et que la personne qui l'a enregistrée était en fait le prédécesseur de M. Gyger et qu'il était totalement incompétent...

Je leur fait remarquer que ce qu'ils disent n'a aucun sens et leur demande d'aller au but.

M. Gyger essaie alors de se justifier et je lui rappelle que mettre ses pieds dans mes plates-bandes pour prendre des photos à l'intérieur du jardin d'enfants est une violation patente de mes droits. Il me répond qu'il n'a pas fait ça et que je verrais bien qu'aucune photo ne viendra de cet angle dans son rapport. Je lui fais remarquer que c'est lui qui a pris les photos avec son appareil et que c'est donc une évidence que je n'allais jamais voir cette photo qui prouve qu'il a outrepassé la loi.

Là, M. Gyger nous explique et répète maintes fois que la porte à colombages vitrée est très dangereuse pour la vie des enfants et qu'il allait falloir la changer.


Je lui fait re-remarquer que la porte est là où elle est depuis plus de 11 ans de vie du jardin d'enfants et qu'aucun enfant n'est encore passé au travers. Il m'explique alors que « l'on est jamais trop prudent » et « qu'un accident est si vite arrivé»...

Là, M. Gyger m'explique qu'il à l'oeil (il me fait le geste avec son doigt) et qu'il fait un rapport à chaque fois qu'il trouve un danger quelconque pour les enfants sur le territoire Communal. Je ne manque donc pas de le lui faire répéter (avec le geste) plusieurs fois.

C'est à ce moment là que M. Gyger me parle de ce dernier point, très dangereux lui aussi, en la forme d'une petite marche de 8 cm de haut (rebord) situé 1,25 mètre en avant de cette porte. Il me fait remarquer que les enfants pourraient trébucher et tomber dans la porte. Ce qui est concevable mais mathématiquement peu probable.


Je lui demande alors où sont les ronces dangereuses qu'il cite à plusieurs reprises aux jeunes demoiselles lors de leurs conversations téléphoniques. Or, il advient que ces « ronces » sont en fait des mûriers qui poussent dans le pré attenant. Je lui demande alors si il se fou du monde et il me déclare que l'on ne sait jamais et que cela pourrait être dangereux pour les enfants.

Le rendez-vous se termine après une vingtaine de minutes dans une ambiance électrique.

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Cher Monsieur Goffinet,

Tout d'abord, bravo! Non seulement vous avez été incapable de vous mettre d'accord sur ce que vous deviez nous faire avaler mais vous n'êtes même pas capable d'avoir une attitude qui ne serait pas biaisée envers nous. La moindre des choses aurait été de vous préparer afin de ne pas vous faire passer pour des clowns.

Votre parti pris biaisé n'ayant pour égal que vos capacités restreintes de raisonnement, vous n'avez pas voulu voir qu'il y à en fait un danger largement plus imminent pour la vie de ces enfants.


Ce danger imminent s'appelle arbre, il fait la même hauteur que la demeure du Pontet et se trouve pil poil devant la terrasse où les enfants jouent. Vous passez donc devant tous les jours, et ce, depuis des années.


...

...

Comme vous le voyez, plus mort que mort c'est pas possible et dans le genre dangereux on fait difficilement mieux.

Comme vous le savez aussi très bien, cet arbre est mort suite aux travaux de voirie que la Commune du Colombistan a fait exécuter il y a quelques années. Dès lors, et comme vous le savez tout aussi bien, c'est à la Commune de le faire enlever, de le remplacer et de nous dédommager.

Mais, étant donnée la bonne foi des services Communaux concernés et le fait que la Commune n'a pas d'argent, c'est donc à nous de nous démerder avec la société de construction responsable pour nous faire respecter. Or, vous rêvez en couleur et le savez pertinemment.

D'ailleurs, puisque la Commune n'a pas d'argent, vous expliquerez à vos administrés pourquoi c'est la Commune qui a réglé la facture de cette hérésie de plan spécial.

Cher M. Goffinet, il est donc temps pour vous de démissionner. En effet, vos partis pris et votre attitude constamment biaisée à notre égard ne rendent la situation que plus insupportable. D'ailleurs, n'ayez crainte, vous ne serez bientôt plus le seul membre du Conseil Communal à vous chercher un nouveau passe temps.

D'autre part, pour la forme, la police Communale n'est pas votre milice privée que vous pourriez faire agir à votre gré quand vous n'aimez pas ce que dit ou fait l'un ou l'autre de vos administrés.

Faire intervenir M. Gyger en tant que chef direct l'a placé dans une situation très délicate vis à vis de la loi spécialement venant d'un officier de Police.

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Cher M. Gyger,

Lorsque vous avez rencontré ma Mère Lundi 4 Septembre devant le Pontet, vous étiez sur le cul d'apprendre que le jardin d'enfants était ouvert depuis douze ans.

Considérant votre embarras lors de notre rendez-vous, il est évident que vous vous êtes retrouvé piégé par votre chef et que vous n'avez, dès lors, pas pris la peine de faire votre travail correctement et avec un parti pris trop évident. De la part d'un officier de police, votre attitude dans la gestion de ce dossier est inacceptable.

Un test de la vue chez un ophtalmologue ne suffira pas à convaincre quiconque que vous « avez l'oeil ».

P.S. Comme Messieurs Goffinet et Gyger ne lisent pas mon blog, le danger imminent pour la vie des enfants que représente un arbre mort de chez mort, ne figurera donc biensûr pas dans leur rapport... :-)

mardi, septembre 05, 2006

6.) « Omertà !!!»

Cher M. le président du Conseil Communal (R. Goffinet),

Je vous félicite pour votre regain d'intérêt soudain pour la demeure du Pontet et plus particulièrement pour le bien-être des occupants du jardin d'enfants.

En date du 5 Septembre 2006 vous avez appelé personnellement la jeune demoiselle qui vient de reprendre le jardin d'enfants pour lui faire part du fait que vous seriez présent au rendez-vous que vous lui proposez le Vendredi 8 Septembre à 13h en présence d'un monsieur de la police du feu ainsi que "El Commandante" Gyger qui devront vous remettre un rapport.

Pourquoi, d'une part, seriez vous présent, et, d'autre part prenez-vous la peine de préciser a plusieurs reprises qu'il ne faut pas que nous, les propriétaires, soyons au courant de ce rendez-vous tout comme il ne faudrait absolument pas que nous soyons présents?

Je vous rappelle que j'attends des réponses aux questions que je pose dans ce blog. En tant que président du Conseil Communal, je me dis que vous devriez être parfaitement compétent pour y répondre et je pense que vous ne me tiendrez pas rigueur du fait que je sois présent à ce rendez-vous ainsi que ma mère, la propriétaire du Pontet, et un avocat.

Afin d'avoir une vue d'ensemble du dossier et non pas un aperçu biaisé, il est en effet recommandé que toutes les parties soient présentes étant donné la manière dont les dés ont été jetés.

Je remarque au passage que vos actions sont directement proportionnelles au contenu de mon blog et que tout ceci coïncide bizarrement avec les dates de publication de ses chapitres successifs. Et à l'avenir, merci de vous attaquer a moi et non pas à nos locataires où à ma famille.

Il serait aussi particulièrement inopportun, tout comme le reste, qu'un jour vous disiez que vous n'avez pas lu mon blog.

En effet, comme vous le savez, j'ai mis les petits plats dans les grands pour vous faire savoir qu'il y avait des conflits d'intérêts graves dans la Commune sans que vous ne réagissiez.

Si vous aviez voulu prendre les devants, il aurait été pertinent d'intervenir fin Juillet lorsque vous avez récupéré ce t-shirt dans votre boîte aux lettres avec « mes sincères salutations » écrit au dos de ma carte de visite. J'imaginais l'énoncé suffisamment percutant pour que vous réagissiez, mais non.

Vous reconnaissez certainement le plan du quartier du Pontet où vous vivez?


Les flèches rouges indiquent le chemin que vous prenez tous les jours pour rentrer chez vous et les petits signes verts sont les endroits où les affiches qui annoncent les chapitres successifs sont exposées.


Les photos des affiches...
Et voici votre copie que vous pouvez imprimer en poster pour votre salon.

Par ailleurs, et ce afin d'élargir le débat, sachez que j’ai pris soin que mes lecteurs ne se limitent pas a nos voisins respectifs. Comme ça, si toutefois nous n’étions pas dans une République bananière et que quelqu'un se réveillait, vous saurez d'où vient le vent.

Dernière question pour clore ce chapitre, le soir quand vous allez vous coucher, vous pensez aux prochaines élections où à votre prochaine démission?

samedi, septembre 02, 2006

5.) ...

Chers lecteurs,

Navré de vous avoir tenu en haleine toute une semaine mais dites-vous que cela aura valu la peine d'attendre.

Suite aux 4 premiers chapitres de mon blog, pour lesquels je n'ai toujours pas reçu de réponse, nous avons eu de la visite...

Enfin, non pas moi où ma famille, mais la jeune demoiselle qui a repris le jardin d'enfants situé dans la demeure du Pontet.

J'ai reçu une seconde lettre de l'ancienne gérante du jardin d'enfants qui relate sa conversation avec M. Gyger le 24 Août 2006 et qui corrobore largement ce qui est dit dans cette première lettre.

Voici l'autorisation officielle délivrée le 10 Août 2006 pour la douzième année consécutive.

...

Afin de m'éviter quelques complications inutiles, je précise que le policier mentionné dans cette lettre ne fait pas partie de la police Cantonale mais bien de la police Communale du Colombistan.

D'autres pièces sont disponibles au cas où un élu ou un juge se réveillerait. Mon numéro de téléphone est dans l'annuaire.

vendredi, août 25, 2006

« L'empire contre-attaque... »

Chers lecteurs,

J'ai l'immense joie de vous annoncer que suite aux 4 premiers chapitres... (qui d'ailleurs n'étaient pas les derniers...)

L'empire a contre-attaqué...


Revenez vite prendre connaissance de l'inattendu chapitre 5!

mardi, août 22, 2006

4.) « Colombistan Spin Doctors :-»

Suite à plus de 500 oppositions récoltées (en 4 jours ouvrables) dans la Commune du Colombistan et plusieurs articles paru dans la presse locale ;


L’exécutif se devait de justifier ses décisions au sujet de cette hérésie de Plan Spécial, que nous (les voisins) contestons, concernant les deux constructions dans les « jardins du Pontet » subtilement rebaptisés pour l’occasion « jardin des Créneaux ».

Dans le rapport justificatif du Plan Spécial « Les Créneaux » daté d’Avril 2005 et sanctionné par mon cher ami Fernand Cuche (Verts) en date du 21 Décembre 2005, il est mentionné les conditions-cadres à respecter pour une urbanisation du périmètre (page 2).


Dans le rapport justificatif du Conseil Communal daté du 29 Août 2005 les points sont repris et amendés afin que le projet passe mieux et soit plus facilement « vendu » au Conseil Général a qui il est adressé.


Lors de la réponse de l’exécutif le 7 Juin 2006 par voie de presse, ces points sont re-repris et encore une fois subtilement amendé afin d’être mieux « vendus », cette fois, à l’opinion publique et a leurs administrés.

Un des points qui revient constamment dans divers documents ainsi que dans les conditions-cadres précitées, est la hauteur réelle des bâtiments afin de ne pas créer de barrière visuelle...

... et de « favoriser » une bonne intégration afin de s’assurer que les nouvelles constructions soient cohérentes avec le bâti environnant.

« Favoriser » qui disparaît ici au profit d’une interprétation plus philosophique de ce que pourrait être la bonne intégration de ce qui ressemble fortement à des HLM dans ce petit coin de paradis.

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Cher exécutif,

Pourquoi est-ce que, lorsque vous devez vous justifier en publique sur un sujet douloureux, vous ressentez le besoin d'altérer une réalité désagréable à entendre en redéfinissant de manière beaucoup plus vague la taille potentielle de ces bâtiments?

Pourquoi êtes vous mal à l'aise?

Pourquoi est-ce que dans chacun de ces documents officiels on parle d'immeubles « bas » alors que dans l'article que vous avez rédigé et signé, vous parlez tout à coup d'immeubles « de hauteur modeste »?

Vous n'auriez pas par hasard un éléctorat à séduire ou des administrés à convaincre?

Pourquoi est-ce que vous redéfinissez les 4 conditions-cadres de manière tendancieuse au fur et à mesure de l'évolution du dossier?

Comprennez-vous bien le sens des mots « conditions » et «cadres» dans l'expression «conditions-cadres »?

Sinon cela ne s'appellerait pas des « conditions-cadres »... :-)

vendredi, août 18, 2006

3 BIS.) « re-Salut les copains ! »

J'ai lu sur une note tombée d'un camion que j'aurais pu placer moi-même le prospectus que je mentionne dans cet article malicieusement pour nuire a l'exécutif ou alors que ce serait, peut-être, une «erreur » de l’administration Colombistanaise.

Afin de dynamiser le débat, voici quelques précisions que je réservais initialement pour une quelconque enquête officielle :-)

La première fois que j’ai constaté la présence de ce document sur le présentoir du service des constructions était le Jeudi 18 Mai.

En date du 3 Juillet à 15h notre avocat a constaté sa présence sur le présentoir et je l’ai photocopié.

C’est le Mercredi 19 Juillet que j’ai appelé les 14 différents services des constructions que je mentionne plus bas. Le quinzième devait être Genève mais j’ai abandonné à mon 7ème interlocuteur…

Le Jeudi 20 Juillet à 10h je suis allé au service des constructions du Colombistan afin de prendre une photo du prospectus « dans son bain ». Un jeune policier est rentré et je lui expliqué pourquoi je prenais des photos du prospectus et du présentoir. Il a constaté sa présence et m’a souhaité bonne chance.

Le 27 Juillet à 10h20 j’ai eu l’opportunité de le faire constater à un ancien conseiller d’Etat chargé de l'aménagement du territoire ainsi que du département de la justice et police.

Cette photo a été prise le Mardi 15 Août.

Il est toujours sur « son » présentoir Vendredi 18 Août à 17h.

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Plaider la malice serait donc hasardeux :-)

Pour ce qui est de « l’erreur », c’est peut-être faisable bien que ce prospectus ait passé, au minimum 3 mois, du 18 Mai au 18 Août sur le présentoir…

Présentoir qui est arrangé au moins une fois par semaine parce que destiné aux mises à l’enquête publiques !

mercredi, août 16, 2006

3.) « Salut les copains ! »

Le service des constructions du Colombistan fait de la promotion pour la vente d’appartements pour…

Les services de constructions Communaux ne sont, à mon avis, pas des organisations de promotions immobilières.

Tout comme le présentoir dédié aux mises à l’enquête publiques ne devrait pas être une vitrine pour des sociétés de promotions immobilières.

Afin de mieux comprendre comment cela se passait en dehors du Colombistan, je me suis amusé à contacter 10 services des constructions dans 10 Communes différentes du canton de Neuchâtel.

A savoir ; Bevaix, Boudry, Neuchâtel, Marin, Bôle, Corcelles-Cormondrèche, Cortaillod, La Neuveville, Rochefort et Cernier.

Tous ont la même réponse, « On ne mélange pas public et privé !»

Aussi, afin de m’assurer que ceci n’était pas une pratique commune dans d'autres Cantons, j’ai appelé les Villes de Lausanne, Bienne, Nyon et Berne. La réponse est unanime, « On ne mélange pas public et privé ! »

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Cher Exécutif,

Chers membres d’une quelconque commission de quoi que ce soit au Colombistan (ou ailleurs) :

P - U - B - L - I - C

P - R - I - V - E

Comprenez-vous bien le sens de ces deux notions si différentes ?

mardi, août 15, 2006

2.) abracadabra !!!!

Qu’est-ce qui se passerait si, un jour, un architecte promoteur plus attaché au rendement qu’a notre beau patrimoine venait construire de bonnes, belles grosses cabanes dans un petit coin de paradis ?



Hmmm… y à des chances que ça énerve…

Qu’est-ce qui se passerait si un défenseur militant pour notre patrimoine reconnu aux quatre coins du globe depuis 30 ans et bénéficiant d’une large audience médiatique s’en mêlait…

Hmmm… Pas cool.

Imaginez un peu si par hasard, son avocat, reconnu pour s’être battu à ses côtés depuis des années, venait nous rendre visite pour constater de visu les projets de notre cher architecte…

Hmmm… Pas cool, pas cool.

Imaginez maintenant que cet avocat soit devenu le nôtre, et qu’en date du 3 Juillet il avait rendez-vous à la Commune du Colombistan pour consulter le dossier de « réaménagement » du Jardin du Pontet.

Hmmm… Y a des chances qu’il aille se balader sur place…

Abracadabra… et les 8 gabarits sur le terrain disparaissent… ô fortuitement biensûr, entre 13h et 13h30…

Hmmm…

Si on considère que cet avocat avait envoyé une lettre à la Commune du Colombistan les prévenant de son arrivée le 3 Juillet à 15h précisément…

Je suis donc en droit de me poser la question si par hasard un membre de la commune ou de l’exécutif ne prendrait pas son café avec un De Pourtalès ? :-)

lundi, août 14, 2006

1.) Etre ou ne pas être?

Là est la question.

Est-ce que la présence d’un élu (UDC), à savoir Benoît de Pourtalès, dans la commission d’urbanisme du Colombistan serait susceptible de créer un conflit d’intérêt en prenant en compte les faits suivants ?

1.) Thierry de Pourtalès, son frère, est un architecte et promoteur plutôt actif dans la Commune du Colombistan. A savoir que ce génie du crayon est déjà responsable de la construction de 3 immeubles d’un charme fou dans les anciens vergers de la demeure du Pontet.

2.) Laurent de Pourtalès, leur père, est un des promoteurs de ces mêmes immeubles ainsi que les nouveaux immeubles dans le maintenant fameux « Jardin du Pontet ». Il convient de noter que ce même Monsieur est un « important » propriétaire immobilier de la Commune, qui jouit d’une bonne réputation au sein de notre si cher exécutif.

3.) Benoît de Pourtalès se trouve être fortuitement l’heureux propriétaire de la seule boutique immobilière de la rue principale du village. Aussi, Benoît est en charge de la vente des appartements dans les 3 immeubles précités ainsi que ceux qui sont en projet dans le Jardin du Pontet.

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Cher Benoît,

Vous voyez, un des grands principes de la démocratie c’est de pouvoir exposer des faits troublants et les soumettre a l’opinion publique afin de susciter leur approbation ou désaccord sur un sujet potentiellement conflictuel bien précis. Ce n’est pas toujours super agréable de devoir rendre des comptes mais ça fait partie, entre autres, de votre boulot d’élu au sein de notre communauté.

En l’occurrence, moi je pense que vous ne pouvez pas être membre d’une commission qui serait un conflit d’intérêts évident avec votre profession. Même en tant qu'élu.

Je me demande évidemment si l’UDC cautionne le fait même qu’un jour vous ayez pu en faire partie étant donné les circonstances. Je m’inquiète aussi que notre cher exécutif ne saisisse pas d’emblée le conflit d’intérêts patent que votre présence dans la commission d’urbanisme d’un bled grand comme un mouchoir de poche peut représenter.

Au fait, bravo pour votre réponse dans l’Express du 2 Juin.

« Ca fait longtemps que je n’assiste plus aux séances de cette commission. Elles sont fixées à 17 heures et moi je travaille ! ».

Comment, dans ce cas, serait-il possible d’être membre d’une commission et de ne pas assister aux séances ?

A quoi bon accepter d’y siéger si c’est pour ne pas faire son boulot ?

Alors vous voyez, entre être et ne pas être dans la commission d’urbanisme quand on représente un conflit d’intérêt aussi patent, il y à là, a mon humble avis, une barrière à ne pas franchir. La grande différence peut-être entre les intérêts publics et privés.

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